Dans la crise qui secoue la Grèce actuellement, de plus en plus de voix s'élèvent pour réclamer que l'église orthodoxe participe à l'effort financier qui est demandé à toutes les composantes de la société. Et dans cette période difficile, la fortune colossale de l'église orthodoxe commence à faire parler d'elle. Dans ce pays où les popes sont salariés de l'état et où l'église orthodoxe très engagée politiquement profite de nombreux avantages fiscaux (exemption de la taxe foncière, etc...), de nombreuses voix s'élèvent contre ces privilèges qui la dispensent de participer à l'effort financier qui est demandé aux autres composantes de la société.
Mais le problème n'est pas simple à résoudre, car beaucoup d'actions sociales qui ont été délaissées par l'état ont été reprises assez récemment par l'église. Les aides apportées par les orthodoxes aux couches les plus défavorisées de la population grecque (aides directes et soupes populaires) sont en effet devenues une composante incontournable de son action dans ce pays. Mais ces actions assez récentes dans le domaine social ont apparemment souffert d'une très mauvaise organisation, puisque leur association de solidarité a même dû être arrêtée et changer de nom à cause de sa mauvaise gestion...
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