lundi 26 décembre 2011

Main basse sur l’Afrique : l’accaparement des terres agricoles par des investisseurs sans scrupules

Les visages sont sombres et la réunion se termine avec une impression de profond pessimisme. A leurs risques et périls, quelques paysans ont essayé de sensibiliser leurs amis à leurs droits face à l’expropriation de leurs terres qui a commencé et en est déjà à un septième du territoire du pays. La commission Justice et Paix du diocèse de Beira, au Mozambique, essaie, au moyen de réunions de sensibilisation et d’émissions radio, d’alerter les populations dont l’avenir est gravement menacé.

Les fonctionnaires locaux – qui devraient pourtant défendre le peuple – se réfugient derrière la réponse : « Les ordres viennent d’en haut, nous ne sommes que des exécutants ». Non seulement l’Etat n’aide pas les agriculteurs à développer leurs exploitations, mais il se montre complice des expropriations. C’est par des lots d’au moins 150.000 hectares que les sociétés étrangères s’emparent des terres. La Loi de Terre suppose que les communautés locales soient consultées, mais souvent les gens se trouvent démunis devant un document officiel indiquant le changement de propriétaire, alors que théoriquement la terre est propriété de l’Etat. Or ce sont les terres les plus riches qui s’en vont…

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